C’est en 1665 que l’île Bourbon commence à être colonisée. Les premières maisons sont en bois. Elles étaient faites de feuilles de lataniers et de troncs. Il faut attendre le café en 1715 pour construire des bâtiments en basalte (pierre volcanique). Cent ans plus tard la canne à sucre arrive sur l’île et avec elle plus de prospérité.
La maison Adam de Villiers
C’est la maison la plus ancienne de Saint Pierre. Du bardeau a été utilisé pour recouvrir le toit. On remarque 2 épis, ils permettent de faire la jonction de 3 pans de toit et d’évacuer plus facilement l’eau. Le toit est à la française, il a 4 pans.
La maison Vasseur
Il s’agit de la maison du sous- préfet et elle ressemble à la maison Adam de Villiers, elle est faite en basalte et a été construite en 1790. On y trouvre un beau jardin.
C’est avec les bourgeois réfugiés de la Révolution française qu’arrive la vague néoclassique, qui est un style architectural faisant penser aux temples antiques (grec, romain).
Les maisons néoclassiques ont deux étages et une varangue qui permet de faire la transition entre l’intérieur et l’extérieur. La maison néo-classique bleue est celle du sous préfet des TAAF.
La Maison Motais-de-Narbonne
Elle a été construite en 1820, c’est une maison au style néoclassique, avec 2 varangues. Elle est construite en basalte et en moellon. On trouve des colonnes en bois et en brique ainsi que des persiennes. La clôture est en fer forgé pour que l’on puisse voir à travers et admirer la maison.
La maison Charles Chopi
Elle possédait un style néoclassique. Elle s’est effondrée il a environ un an. La clôture est en fer forgé.
Avant on y trouvait l’école St-Charles.
Le style Maniériste apparaît au 19ème siècle, ainsi de nouveaux éléments apparaissent : des baguettes, des sculptures, le lambrequin, les dentelles de bois et le getali qui est un kiosque situé à l’arrière du jardin.
La maison Frappier de Mont-Benoit
C’est une maison au style maniériste avec une double varangue. On y voit 3 courbes appelées angles de paniers. A l’arrière on trouve la cuisine (pour se protéger de la fumée), les écuries, et un jardin pour cultiver (citron vert). Il y a un jardin d’apparat et une clôture à claire-voie. Le toit est à la française avec 4 pans et deux épis.
Les cases Tomy vont révolutionner les habitats, elles apparaissent en 1962, sollicitées par le crédit agricole qui accorde les premiers crédits. Ces cases sont solides et peu coûteuses elles résistent au cyclone Jenny en1963. La peinture fait également son apparition dans les cases Tomy.
AUJOURD’HUI TOUTES LES CASES CREOLES FONT PARTIES DE NOTRE PATRIMOINE.
Pablo, Zéna et Siméon, 4° Pythagore