Les chiens ne font pas des chats

Nous avons eu la chance d’avoir pu interviewer l’une des plus grandes personnalités de ce collège et qu’on peut voir tous les jours patrouiller vaillamment dans l’établissement. Comme notre interlocuteur ne souhaite pas révéler sa véritable identité nous lui donnerons le pseudonyme de Jean-michien.

TLF: Bonjour, tout d’abord, pouvez-vous vous décrire en quelques mots ?

JM : Bonjour, j’aime beaucoup ce collège, je m’y sens comme chez moi. J’ai un caractère débonnaire et un tempérament serein.

TLF: Y-a-t-il un endroit dans ce collège que vous affectionnez particulièrement ?

JM: Eh bien… je dois avouer qu’il y en a plusieurs. Cependant, un seul se démarque parmi tous: c’est le poteau du préau !

TLF: Puis-je vous demander pourquoi ?

JM: Cet endroit me soulage. J’aime y faire un tour tous les matins. C’est mon petit coin de paradis.

TLF: Et que faites vous pendant la journée ?

JM: Je m’occupe comme je peux, je roupille dans le bureau de mon associé, vaguement assoupi par la climatisation, ou je baguenaude dans le collège.

TLF: Merci de votre collaboration, vous pourrez admirer votre interview dans le journal à partir de ce jeudi !

JM: Merci ! Au revoir !

 

 

 

Les mangas des origines à maintenant

 En 1814, le célèbre peintre Hokusai, connu notamment pour son œuvre La Grande Vague de Kanagawa, utilisa le mot « manga » pour désigner ses carnets de croquis. Il avait choisi ce terme pour exprimer la notion de dessin pris sur le vif. Ils comprenaient des scènes de la vie quotidienne ainsi que des paysages, des éléments naturels, des représentations de la mythologie et des esprits japonais. Ses œuvres connurent un véritable succès au Japon comme à l’étranger.

 

 

La Grande Vague de Kanagawa — Wikipédia

Les origines du manga japonais sont très liées à celle de l’art au Japon. Et bien que le manga tel qu’on le connaît aujourd’hui soit hérité de l’après-Deuxième Guerre Mondiale, les mangas décrivaient les violences ainsi que les dégâts des bombes nucléaires comme à Hiroshima ou encore Nagasaki.

Quels impacts auraient eu les bombes d'Hiroshima et Nagasaki sur Toulouse ?

 De plus, les premiers mangas apparaissent au Japon dès le XIIIe siècle dans un ouvrage mettant en scène des animaux en mouvement, le Chouju-giga (鳥獣戯画).

Le manga est un véritable phénomène au pays du Soleil levant comme en France avec des millions d’exemplaires vendus chaque année !

Célèbre bande dessinée japonaise, le manga se présente sous la forme d’un roman illustré avec un style graphique unique en son genre. Bien que le premier manga, tel qu’on le connaît, date de 1902, l’histoire du manga trouve son origine au XIIIe siècle !

Il existe plusieurs types de mangas destinés à des publics variés.

  • Le kodomo manga est une bande dessinée pour enfants à l’instar de Pokémon et Doraemon.
  • Le shonen manga s’adresse à des adolescents et raconte les aventures d’un héros orphelin et de ses combats tels que Naruto ou Dragon Ball.
  • Le shōjo manga est destiné aux jeunes filles et aborde principalement les histoires d’amour et d’amitié des écolières comme Nana.
  • Le seinen manga est réservé aux étudiants ou jeunes adultes et traite des sujets plus réalistes de thèmes variés comme Death Note ou L’Attaque des Titans.
  • Le josei manga est la version féminine du seinen.

 

Popularisé par Hokusai, le légendaire maître de l’estampe, le manga désigne des esquisses rapides avant de devenir par extension un terme utilisé pour qualifier les dessins ou les films d’animation de styles japonais. Désormais, il représente plus communément la bande dessinée de manière générale. Naruto confirme son exception française avec son premier tome numéro 1 des ventes de mangas en 2020, alors que la série est terminée depuis 2016.

Quand t’a One Pièce, ce dernier possède plus de 1000 chapitres et ce n’est pas la fin.

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